Des militants nationalistes corses sont entrés dans la salle du meeting à Ajaccio, avant d’être brutalement évacués par le service d’ordre du Front national.
Marine Le Pen voulait écrire le récit d’une histoire d’amour naissante. On retiendra les échauffourées, les coups, les insultes et les gaz lacrymogènes. Samedi 8 avril, la candidate du Front national (FN) à l’élection présidentielle réunissait ses soutiens à l’occasion d’un meeting au palais des congrès d’Ajaccio, avec l’envie d’encourager le succès grandissant de son parti en Corse. Selon un sondage Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse, 29 % des électeurs de l’île pourraient voter en faveur de la députée européenne, le 23 avril, lors du premier tour du scrutin. Un fait inédit pour le parti d’extrême droite.
Comme lors de son dernier meeting organisé au même endroit, en 2012, le drapeau à tête de Maure avait été installé sur la tribune, derrière le pupitre de la candidate, à côté du drapeau tricolore. Les paroles de l’hymne officieux de l’île, le Dio vi salvi regina, avaient été distribuées sur les fauteuils à l’attention des sympathisants et des militants. Et un tract spécifique présentant les « sept mesures pour la Corse » de la présidente du FN avait même été édité.
Un traitement de faveur que Mme Le Pen, qui se présente volontiers comme une « jacobine » et n’a de cesse de pourfendre le « communautarisme » pour mieux exalter la nation française, ne réserve à aucune autre région. Las, le scénario ne s’est pas déroulé comme prévu.
Evacuation musclée et bordée d’insultes
Alors que la salle du palais des congrès se remplissait petit à petit, vers 15 heures, les membres du département protection et sécurité (DPS) du Front national ont repéré, dispersés dans les rangées hautes de la salle, un groupe d’une quinzaine de personnes, jeunes hommes et femmes, venues avec la volonté manifeste de perturber l’événement.
S’en est suivie une évacuation musclée, des bordées d’insultes, des coups, des cris parmi lesquels « a Francia fora » [« la France dehors »], des t-shirts déchirés, et, pour couronner le tout, un lancer de gaz lacrymogènes qui a conduit à l’évacuation de la salle.
Le petit groupe s’est révélé être issu du mouvement indépendantiste Ghjuventù Indipendentista même si, à la tribune, le député du Gard Gilbert Collard a dit voir la main du syndicat CGT dans cette échauffourée, tandis que David Rachline, directeur de campagne de Mme Le Pen, pointait pour sa part la responsabilité de « milices d’extrême gauche ».
« Nous ne pouvions accepter que la candidate du Front national vienne sur notre terre distiller son discours marqué du sceau de la haine et de l’anticorsisme primaire », ont expliqué les militants indépendantistes dans un communiqué. Ces derniers avaient déjà perturbé un séminaire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL), qui réunit les députés européens FN et leurs partenaires du Vieux continent, en 2016.
« Jamais nous ne laisserons ce parti, dont l’ancien leader avait demandé la peine de mort pour les prisonniers politiques corses, venir en toute sécurité dans notre pays », ajoutent les militants dans leur communiqué.Une quinzaine de manifestants sont entrés dans la salle du meeting. Laurence Geai pour « Le Monde »Du gaz lacrymogène s’est répandu dans la salle du meeting, obligeant l’organisation à évacuer les spectateurs. Laurence Geai pour « Le Monde »
Une histoire tumultueuse
L’histoire du FN et de l’île a longtemps été tumultueuse. En 1992, Jean-Marie Le Pen avait été empêché d’atterrir à Bastia par des nationalistes. Deux ans plus tard, malgré une venue en catimini, il avait été contraint de se réfugier dans l’aéroport de Bastia à son arrivée, et était reparti deux heures après.
Depuis, les choses se sont quelque peu arrangées, notamment grâce à la nouvelle stratégie frontiste, impulsée au début des années 2000, qui s’appuie sur la fibre identitaire locale et le rejet de l’immigration.
Samedi, Marine Le Pen a fini par prendre la parole dans le hall du palais des congrès, après l’installation en hâte d’une tribune et de chaises. La présidente du FN n’a pas dévié de son discours pour évoquer l’incident, et pour cause : elle avait clairement l’intention de faire plaisir à son auditoire et à l’électorat corse en général.
Au chapitre des propositions, cela donne : interdiction d’organiser des matchs de football le 5 mai, en mémoire des 18 personnes mortes dans l’effondrement d’une tribune du stade Furiani, à Bastia, le 5 mai 1992 ; « envisager le rapprochement des détenus qui le sont sur le continent dans des établissements corses » ; protéger le littoral en luttant contre « l’appétit vorace des promoteurs immobiliers » ; et promouvoir le « droit des Corses à vivre en Corse ».
Lire aussi : Marine Le Pen en Corse, nouvelle terre de conquête
Une « certaine porosité » entre les électorats frontistes et nationalistes
Dans le discours, les formules sont à l’avenant : « Vous êtes Corses et vous êtes Français, et soyez les deux en même temps » ; « L’Union européenne ne défend pas les langues enracinées mais les langues “minoritaires”, c’est-à-dire ici la langue arabe et non le corse. Et partout chez nous l’anglais, et pas le français ».
Comme le rappelle le directeur du département opinion de l’Ifop, Jérôme Fourquet, dans le livre La nouvelle question corse (L’aube, 2017, 14 euros, 157 pages), le vote frontiste sur l’île se révèle plus élevé parmi les catégories populaires – comme dans le reste de la France – mais son niveau grimpe, aussi et surtout, à mesure que la proportion d’immigrés dans une ville est importante.
Plus significatif encore sur la stratégie spécifique développée par Marine Le Pen, « la question d’une certaine porosité » entre les électorats frontistes et nationalistes « se pose », selon M. Fourquet. « Plus Marine Le Pen avait fait un bon résultat dans une commune en 2012, et plus les scores des listes [Jean-Guy] Talamoni, et surtout [Gilles] Simeoni, ont été élevés en 2015 », écrit-il. Le FN n’avait obtenu que 10,6 % des voix aux régionales, en 2015, alors que Mme Le Pen était arrivée deuxième lors de la présidentielle, en 2012, avec 24,4 % des suffrages. Un score que la candidate du FN espère bien dépasser dans deux semaines. Et qui pourrait bien lui faire oublier l’odeur des gaz lacrymogènes.
http:lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/08/incidents-lors-d-un-meeting-de-marine-le-pen-a-ajaccio_5108231_4854003.html
-
9 APRILE 2017:LA CORONA BRITTANICA E LE DUE ANIME DEL RINASCIMENTO,NO ALLE MINE ANTI-UOMO.
GUELFI E GHIBELLINI,IL PAPATO E L'IMPERO,QUESTE LE DUE ANIME DI FIRENZE CHE AI TEMPI DEL RINASCIMENTO,DI DANTE,DISPUTAVANO IL POTERE.E SEMBRA CHE LE FORZE DELLA REAZIONE VOGLIONO RIPROPORCI IN ARTIFICIALE CHIAVE POST-MODERNA UNA CONTINUAZIONE DI QUELLA LOTTA.NON E' COSI:CHI SI RICORDA OGGI CHE EGITTO ERA L'IMPERO DELLA SUA EPOCA?CHI SI RICORDA OGGI CHE LA MAGNA GRECIA E' DIVENUTA LA VERA TESTA DELL'IMPERO GRECO?CHI SI RICORDA OGGI CHE L'IMPERO ROMANO CHE HA DOMINATO IL MONDO CONOSCIUTO DI ALLORA HA VINTO LA GUERRA SU EGIZIANI E GRECI MA PERSI LA PACE?CHI SI RICORDA OGGI CHE LA SECONDA GUERRA E' INIZIATA IN AFRICA E NON IN GERMANIA?CHI SI RICORDA OGGI CHE FRANCIA ERA UNA MONARCHIA CATTOLICA?E CHE NAPOLEONE CHE DOMINAVA IL MONDO CONOSCIUTO PORTO LE IDEE DELLA RIVOLUZIONE FRANCESE IN AMERICA LIBERANOLA DEL POTERE DEI BORBONI,INDEPENDIZANDOLA?CHI SI RICORDA OGGI CHE LA RUSSIA ERA UNA FEDERAZIONE MONARCHICA CRISTIANA?CHI SI RICORDA CHE INGLITERRA ERA UNA MONARCHIA CATTOLICA FINO AD ENRICO VIII?E LA GERMANIA LO STESSO FINO A LUTERO?E CHI SI RICORDA OGGI CHE CRISTO ERA AFRICANO?
E PERCHE MAI DOVREBBEMO RICORDARE IL RINASCIMENTO FIORENTINO?OGGI NON E FIRENZE IL VERO RAPRESENTANTE DELLE IDEE RINASCIMENTALI,O PER DIRLO IN ALTRE PAROLE IL RINASCIMENTO NON E' PIU PATRIMONIO DI FIRENZE MA DELL'UMANITA TUTTA.E SE E' VERO CHE A QUEI TEMPI SI CONFRONTARONO QUELLE DUE ANIME OGGI IN CAMPO NE RIMANE SOLO UNA.E SE IL PAPATO E CARLO E CAMILLA VOGLIONO RIPROPORCI UN RINASCIMENTO IN CHIAVE GUELFA C'E' CHI LI RICORDA CHE I GHIBELLINI ESSISTONO TUTT'OGGI DENTRO DI CASA NELLA STANZA DI ACCANTO.DIANA E' LA VERA RAPRESENTATE DEL VERO UMANESIMO RINASCIMENTALE IN GRAN BRETAGNA E LE SUE ATTITUDINE IN VITA COSI CI LO RICORDANO.IO COME MEDICO HO DISTACCATO IN QUESTE PAGINE LA SUA VISITA AD UN AMMALATO DI SIDA,LA PRIMA DIGNATARIA MONARCHICA AD AVERE QUESTO GESTO,LA PRIMA UMANISTA MODERNA DELLA MEDICINA SE VUOI,E OGGI UNO DEI SUE FIGLI CI RICORDA IL SUO IMPEGNO CONTRO LE MINE ANTI-UOMO.INSOMMA DELLE DUE ANIME RINASCIMENTALI DI FIRENZE IN CAMPO NE E' RIMASTA SOLO UNA,E SOLO UNA NE E' RIMASTA IN GRAN BRETAGNA,E ABITA DENTRO LA STESSA DIMORA DI CARLO E CAMILA:L'EREDE AL TRONO E' UN FIGLIO DI DIANA,WILLIAM.VEDE LE DUE NOTE DI SEGUITO:
-SU CORRIERE DELLA SERA:CARLO E IL RINASCIMENTO